TPE
sur l'ADN
L'ADN diffère t-il suffisamment d'un individu à l'autre pour permettre de résoudre une enquête policière ?
Comment différencier l'ADN ?

Comment différencier les ADN?
L'electrophorese.
Présentation de l'électrophorèse
L'électrophorèse est une technique biochimique de séparation fondée sur le fait que des molécules portant des charges électriques différentes migrent à des vitesses différentes lorsqu'elles sont placées dans un champ électrique. Dans ce cas précis, il sert à différencier deux ADN.
Le gel (agarose pour l’ADN) permet de conserver indéfiniment les résultats. Pour réussir cette expérience, il faut disposer d'une cuve dans laquelle est placé le gel et d'une alimentation continue. On remplit les deux réservoirs avec le tampon (Légèrement basique : pH 8.6)d'électrophorèse et on établit le contact électrique entre gel et tampon.
Matériels :
Nous avions également utilisé de l'éthanol à 95 % et de l'eau distillée.
→ Préparation de l'éléctrophorèse.
Tout d'abord, nous posons le gel d'agarose sur un socle que nous positionnons dans l'électrophorèse, les puits
doivent être du côté de la cathode afin qu'il y ait migration. Une fois le gel d'agarose mis en place, nous
Remplissons l'électrophorèse de Tampon de chaque côté ( les 2 côtés doivent être au même niveau) jusqu'au 2/3
Du gel.
Lors de cette électrophorèse, nous utiliserons, comme dosage, 20μL. C'est grâce à la micropipette
(ou pipette automatique) que l'on règle sur la quantité voulue. On prélève, des flacons, l'ADN retrouvé sur
la scène de crime puis celles des suspects, en prenant soin de changer l'embout de la micropipette à chaque
prélèvement.
Puis, nous mettons ce que nous avions prélevé avec la pipette dans les puits du gel d'agarose en prenant soin de
ne pas percer les puits avec la pipette, ou encore de remplir trop le puits ou d'en mettre à côté.
Une fois les puits remplies, nous mettons le couvercle de l'électrophorèse et nous le branchons au générateur
sur 100 V. Nous attendons ensuite 1h30 que la migration se produise afin de déterminer l'ADN du suspect qui a
le même ADN que celui de la scène de crime.
1h30 plus tard, nous retirons le gel d'agarose de là où les ADN ont migré et nous le mettons dans un récipient
de colorant bleu pendant 4 minutes. Durant ces 4 minutes, nous préparons un récipient d'éthanol à 95 % et trois
autres d'eau distillée. Nous les mettons 4 minutes dans chaque.
Résultats :
Voici notre résultat, après comparaison, la migration de l'ADN du suspect 3 ne correspond pas à l'ADN du crime. En revanche, nous avions du mal à déterminer qui du suspect 1 ou 2 correspond à celui du crime. C'est pour cela que nous avions fait un second électrophorèse. Nous avons suivis le même protocole expérimental sauf que nous avions augmenté les doses de 20 μL a 30 μL car les traces de migrations n'étaient pas assez voyante sur le premier électrophorèse.
En faisant la 2e électrophorèse, nous arrivons au même résultat, nous avons toujours du mal à dissocier le suspect 1 du 2. Après quelques jours d'attentes, le premier gel d'agarose de l'électrophorèse a manifesté des traces de migration quelque peu intéressantes.
En effet, les secondes traces de migrations nous révèlent que le suspect 3 n'a pas le même ADN que celui de la scène de crime. Mais nous pouvons apercevoir que les migrations de l'ADN de la scène de crime et à même distance que l'ADN du suspect 2. En revanche, l'ADN du suspect 1 est plus haut que celui de l'ADN de la scène de crime.
Après 3 semaines d'attentes, nous avons pu observer et comparer les deux résultats de l'électrophorèse, on aperçoit sur les deux gels les secondes traces de migration ce qui nous indique que le suspect 2 a le même ADN que celui trouvé sur la scène de crime. De plus, en se basant sur les premières traces de migrations, on peut apercevoir que les traces d'ADN du suspect 2 et celles de la scène de crime sont identiques. Le suspect 2 est donc le criminel.














